
CHANMO KANG



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Occident, Orient
Familiarisé avec l’art et la philosophie occidentale, Kang Chan Mo a exploré la relation entre forme et trait, couleur et espace. Pourtant, il sentait un manque, que seule une approche orientale, notamment bouddhiste, a pu combler.
Dans l’art occidental, l’œuvre s’inscrit dans la conscience du Moi face au Monde. À l’inverse, la pensée orientale perçoit le manque non comme une chose à combler, mais comme un état d’être en harmonie avec l’univers.
Dans les années 1960, des artistes occidentaux influencés par le bouddhisme et la Beat Generation ont introduit des éléments orientaux dans leur pratique. Mais c’est surtout en Orient, après la Seconde Guerre mondiale, qu’un renouveau artistique a émergé. Kang Chan Mo incarne cette évolution, particulièrement en Corée.
Satori
En 2004, lors d’un séjour dans l’Himalaya, Kang Chan Mo vit une expérience transformative. Face à l’immensité du ciel et à la puissance des lieux, il ressent l’unité entre lui et l’univers. Ce moment d’éveil bouleverse sa peinture.
Trois aspects de l’univers
Ses œuvres actuelles se déploient en deux axes :
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Les montagnes : Représentation des sommets de l’Himalaya, entre blancheur lumineuse et bleu profond.
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La féérie colorée : Nuages cosmiques peuplés de bulles figuratives, évoquant le cycle de la vie.
Ces deux univers se rejoignent dans des tableaux où la méditation rencontre la couleur, ouvrant une dimension nouvelle, abolissant l’indifférence humaine.
Le grand cercle du ciel
Avant son éveil, Kang Chan Mo peignait la souffrance humaine. Après l’Himalaya, il cherche à transmettre une énergie salvatrice. Ses montagnes et ciels lumineux symbolisent l’unité du ciel et de la terre.
Comme un mandala, chaque toile devient un support méditatif, utilisant des couleurs symboliques (blanc apaisant, rouge dynamisant, bleu protecteur). Ces œuvres célèbrent l’infini et révèlent que l’univers est notre véritable maison.





